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Marcia
Wys³any: Pon 20:06, 23 Kwi 2007
Temat postu:
Z tego co przeczyta³am i zrozumia³am, to nie widze tu zadziorów.... On mówi w³a¶ciwie tylko o tej roli, nie ma akcentów prywatnych, ci±gle opowiada o tym jak sie cieszy ¿e móg³ siê zmierzyæ z taaka rol±. Mówi,z ejaka¶ laska, która gra³ jego córkê, by³a zadziwiaj±ca, choc prawie wcale nie mówi³a po francusku... No i wogóle takie pitu pitu, któ go tam namawia³ do tej roli, kto mu pomóg³, da³ szansê, ¿e dla aktora który ma 25 lat, to wielkie wyzwanie i ¿e bardzo dobrze mu siê wspó³pracowa³o z Gaspardem. To tak w skrócie, bo bez sensu t³umaczyc ca³y wywiad...
Ania
Wys³any: Sob 19:05, 31 Mar 2007
Temat postu: Wywiady
Jak mog³y¶my pomin±æ u Jocelyna ten temat?! Wklejam, niestety po fhrancusku... Chyba nie muszê dodawaæ, na co usilnie liczê
Qui vous a parlé pour la première fois de Jacquou le croquant (2004)?
Françoise Ménidrey, la directrice de casting. Elle me connaît depuis que j’ai 12 ans et m’a fait faire des rôles formidables. Elle m’a appelé pour me dire qu’elle avait parlé de moi à Laurent Boutonnat qui faisait alors le casting de Jacquou et que je devrais le rencontrer. C’est ce que j’ai fait. Tout de suite, je suis séduit par Laurent. Belle gueule, belle allure, c’est quelqu’un de charismatique et de charmant. Et très simple en même temps. J’ai un vrai coup de coeur. Il me parle de Jacquou le Croquant et aussi du personnage auquel il pensait pour moi. Je savais qu’il y avait eu un feuilleton télé mais je ne l’avais pas vu. Je pars avec le scénario sous le bras, je le lis et je le trouve formidable ! Pourtant, j’y étais allé à reculons, parce que le roman misérabiliste XIXème ce n’est pas trop mon truc !
Qu’est-ce qui vous plait dans le scénario?
Son côté épique et touchant. Je trouve l’histoire très bien racontée. Je m’identifie complètement au personnage de Jacquou, dont la trajectoire est magnifique. C’est à la fois hyper classique et hyper moderne. J’aime ce côté grand film populaire, grand film en costumes, avec ces personnages hauts en couleurs, de vrais bons et de vrais méchants. Il y a du souffle, il y a de l’énergie, il y a de l’émotion mais - parce qu’il y a un mais ! - le personnage qu’il me propose ne m’intéresse pas du tout ! Ce n’est pas que le personnage ne soit pas intéressant, c’est que je sais qu’il ne me convient pas. Il est très présent mais il n’a pas beaucoup de choses à défendre. Il se trouve que je sortais d’une expérience qui avait été très captivante, très prenante, forte humainement (L’Empire des loups) et je n’étais pas prêt à enchaîner avec un projet sur lequel je sentais que j’aurai du mal à trouver ma place. J’appelle Laurent et je lui dis la vérité. «Je suis désolé de vous dire ça, j’adorerais faire ce film mais je pense que ce rôle n’est pas pour moi.» Et je lui explique pourquoi. Il ne dit rien, il m’écoute pendant cinq minutes et je me dis «il va me raccrocher au nez». Il me dit : «Ecoutez Jocelyn, j’entends tout ce que vous me dites, mais qu’est-ce que vous pensez du personnage du comte de Nansac ? Je lui réponds que je le trouve génial, sauf que pendant la première partie du film, il a déjà plus de dix ans de plus que moi, et que dans la deuxième, quinze ans après, ce n’est même pas la peine d’en parler ! «C’est vrai, mais je peux aussi rajeunir le personnage. Relisez le scénario dans cette optique-là et dites-moi si ça vous intéresse. - Je n’ai pas besoin de le relire, Laurent. Le personnage de Nansac est formidable, si vous me le proposez, c’est oui tout de suite !» Et on convient alors de faire des essais maquillage et coiffure. Je n’en reviens pas. C’est quand même rare de tomber sur quelqu’un prêt à faire de tels paris ! Puis, on a fait les essais costumes, coiffure et surtout maquillage avec Didier Lavergne, qui est un dingue, un cinglé du maquillage. Et là, on se rend compte que ça fonctionne ! Génial !
C’est le premier méchant que vous jouez...
Oui. C’est ça aussi qui est excitant. Ça sort un peu du côté jeune premier. Je me suis régalé. C’était un bonheur de chaque jour. Pour un acteur de 25 ans, un rôle comme ça, c’est un cadeau énorme. Aujourd’hui encore, je remercie Laurent chaque fois que je le vois !
Qu’est-ce qui était le plus difficile pour vous dans le fait de jouer quelqu’un qui, selon les jours, avait vingt ans de plus?
Il se passe déjà quelque chose d’étonnant. Le matin, vous arrivez au maquillage, vous êtes Jocelyn et puis, vous vous endormez un peu parce que c’est très tôt, que ça dure trois heures, qu’on ne peut pas bouger mais juste attendre que ça se passe ! Et lorsque, trois heures plus tard, vous ouvrez les yeux, ce n’est plus vous, c’est Nansac ! C’est bizarre quand même de se voir vieilli... J’avais des tétines dans les narines pour me gonfler un peu le nez, j’avais un appareil fixé sur les dents pour m’élargir un peu les joues, ce qui faisait que, forcément, ma voix changeait...
Qu’est-ce qui était le plus difficile?
Ne pas mettre en doute la légitimité qu’on a à jouer un homme de 45 - 50 ans, ne pas se poser la question ou en tout cas ne pas se la poser au moment où on le fait. Juste y aller. Ce qui n’empêche pas le soir, à la fin de la journée, de voir toutes les interrogations revenir...
Vous étiez-vous préparé à jouer le comte de Nansac comme vos autres rôles?
Non. C’était un peu particulier. J’ai demandé à un ami du métier, quelqu’un que j’admire beaucoup, de me faire travailler. On a bossé, on a répété, on a d’abord travaillé sur le texte, à la table, jusqu’au moment où je l’ai su par coeur, puis en espace, en répétant avec des copains comédiens dans un gymnase que j’avais trouvé. Il n’y a pas de secret, il y a des rôles qui demandent d’aller au charbon ! On a fait ça sur deux trois mois mais de manière assez étalée. C’est une idée que je dois à Roger Planchon. Le premier film que j’ai fait c’était Louis, enfant roi, avec lui, et avant de commencer le tournage, on avait répété pendant un mois et demi, tous les jours. Cela avait été très enrichissant...
Parallèlement à votre préparation personnelle, vous avez aussi suivi un entraînement spécifique pour le film...
Oui, j’ai retrouvé Mario Luraschi avec qui j’avais déjà fait deux films. J’ai repris l’équitation, je me suis entraîné à me battre à l’épée, on a répété les combats qu’il avait réglés...
Quel est, pour vous, le moteur du comte de Nansac?
La revanche, le pouvoir. L’histoire se passe au moment de la Restauration. Nansac est un aristocrate qui a été bafoué, qui a certainement dû fuir, et qui est revenu sur ses terres. C’est un revanchard, même s’il a récupéré le pouvoir qu’il avait perdu. Il lui en est resté une sorte de frustration, de volonté de puissance... Au début, on se dit que c’est assez jouissif de jouer quelqu’un comme lui. D’autant que c’est un salopard mais qui a du panache. Et puis, au bout d’un moment, comme si votre nature reprenait le dessus, vous avez presque envie de le racheter un peu, de le faire un peu plus sympathique quand même, et en même temps, vous savez que vous ne pouvez pas ! C’est une ordure, une vraie, et on ne peut pas le jouer à côté !
Y avait-il une scène que vous appréhendiez plus particulièrement?
La scène de Noël, quand il descend les marches de l’église, après la messe, et qu’il est interpelé par la mère de Jacquou, qui implore son pardon pour son mari, et qu’il la rabroue avec violence... À ce moment-là, c’est dans la première partie du film, il est encore jeune et bizarrement, je ne sais pas pourquoi, j’avais peur de manquer d’autorité. Finalement, c’était plus facile pour les scènes de la deuxième partie, quand j’étais grimé et que, du coup, tout se transformait naturellement : ma voix, mon attitude... J’avais un peu plus d’embonpoint, j’étais un peu tassé, plus massif... Les scènes d’autorité devenaient alors plus évidentes, plus naturelles, alors que quand le personnage est jeune, il est forcément plus proche de moi, et donc peut-être plus difficile à assumer. Je n’avais pas la même distance. C’est curieux...
Quel est, selon vous, le meilleur atout de Gaspard Ulliel pour être Jacquou ?
Tout simplement d’être Gaspard ! C’est-à-dire sa cinégénie. Gaspard, quand on le filme, il y a quelque chose de magique qui passe à l’écran. C’est impressionnant. Et aussi ce léger voile de mélancolie qu’il a sur le visage et qui rend le personnage de Jacquou fragile et attachant. Sa fragilité et son innocence... Mais bizarrement, on n’a que deux vraies confrontations lui et moi. Les rapports de Nansac et Jacquou sont assez particuliers. Au départ Nansac ne prête pas attention à Jacquou. Il ne sait même pas que ce dernier lui en veut. Pour lui, il est inexistant, c’est juste un gueux de son domaine. En revanche, après une humiliation en public lors du bal, ça devient une obsession.
Et le côté symbolique du personnage de Jacquou, cette incarnation de la lutte contre l’injustice, de la résistance au pouvoir absolu, c’est quelque chose qui vous parle?
À qui ça ne parle pas ? C’est pour ça aussi que le scénario est magnifique, c’est pour ça qu’on s’identifie à Jacquou, c’est pour ça qu’on pleure... Ça réveille l’idéaliste qui est en chacun de nous...
Comment définiriez-vous Laurent Boutonnat sur le tournage?
Une sorte de fou optimistique ! C’est le calme dans la tempête. Il impose un rythme assez surréaliste de tourner avec 3 caméras en même temps, avec des ralentis, des zooms, des tas de trucs - techniquement il est quand même très pointu ! - qui font que tout le monde est un peu paumé. Et pourtant les gens lui font confiance, tout le monde rentre dans son énergie, va dans le sens du film... D’autant qu’on se doute bien que lui sait très bien où il va. En plus, il est très intuitif. Très vite, par exemple, j’ai eu le sentiment qu’on n’avait pas besoin, lui et moi, de beaucoup se parler. Je voyais assez bien où il voulait en venir, il voyait assez bien où je voulais en venir...
Il y a dans le film un casting étonnant, très varié...
C’est vrai, mais je n’en ai pas beaucoup profité si je puis dire. Le comte de Nansac, c’est quelqu’un qui est assez seul. Ce n’est pas un type qui vit avec les autres, c’est une espèce d’ours mal léché, désagréable, hautain, imbu de sa personne. Il est seul au milieu des autres. J’ai de courtes scènes quand même avec Olivier (Gourmet), pour qui j’ai une admiration totale, et avec Tchéky (Karyo) qui a fait là un travail qui a énormément de classe. Je vais sans doute enfoncer des portes ouvertes mais pour un jeune acteur, jouer avec des mecs comme ça, c’est tellement stimulant... Il y a aussi Didier Becchetti, qui joue mon régisseur et qui est formidable, et Bojana Panic qui joue ma fille. Avec elle, les rapports étaient différents parce qu’elle parle très peu le français mais ce qu’elle dégage est impressionnant ! C’est son premier film, c’est une vraie bosseuse. Elle est incroyable.
Si vous ne deviez garder qu’une image, qu’un moment, de toute l’aventure de Jacquou?
Les combats, j’ai adoré ça ! Parce que c’est du cinoche pur ! Les scènes de chasse à courre aussi qui étaient des moments intenses, la scène de danse, qu’on a tourné sur quatorze jours ! C’est difficile d’extraire un seul moment...
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